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Parthenay, capitale de la viande de haute qualité lors de la 22e foire primée
Toute la filière de la viande bovine et ovine a rendez-vous les 7 et 8 décembre prochain à Parthenay pour la 22 ème foire primée d’animaux de boucherie de qualité. Et quand on dit « qualité » on dit « très haut de gamme » affirme l’organisateur Michel Clisson, président de l’APOCAB (association parthenaisienne pour l’organisation des concours d’animaux de boucherie).
Une « foire primée » c’est d’abord un concours, puis une vente. Celle de Parthenay se veut la plus importante du genre et ne souffre d’aucune concurrence sérieuse au niveau national.
Cette année 250 éleveurs exposeront leurs bovins, ou ovins. 700 bêtes sont attendues dont 40% en provenance des Deux-Sèvres, 20% de Vendée, 15% de Maine et Loire... Les races Blonde d’Aquitaine – vedette de cette édition 2009- et Parthenaise représenteront à elles seules la moitié du cheptel. Beaucoup de travail en perspective pour les 120 jurés chargés de classer les animaux en 2 heures de temps !
Face à un tel rassemblement d’animaux d’exception quoi de plus logique que de s’interroger sur la qualité ? Pendant que les jurés délibéreront les éleveurs seront invités à y réfléchir au cours d’une table ronde joliment intitulée « de la foire primée à l’entrecôte, quand la filière pense au consommateur ».
Côté vente l’édition 2009 s’annonce sous les meilleurs auspices, malgré la morosité ambiante. Les organisateurs sont résolument optimistes : à l’approche des fêtes la saison est porteuse et Parthenay est le lieu incontournable des chercheurs de qualité, artisans bouchers mais aussi acheteurs des grandes et moyennes surfaces. « La demande commerciale est soutenue » affirme Michel Clisson. L’an dernier 95% des bêtes présentées ont été vendues et les grandes surfaces qui représentent 80% des achats de viande bovine en ont fait un produit d’appel pour Noël. Et puis « à Parthenay on assiste à une dynamique commerciale particulière, déconnectée du marché. Les prix sont très au dessus de la moyenne : de 50 centimes à un euro de plus au kilo de carcasse » insiste le « metteur en scène » de la foire.
Enfin pour la deuxième année consécutive, en partenariat avec la CAVEB et TELDIS, les éleveurs d’ovins sont chaleureusement attendus. « La saison n’est pas propice pour l’agneau puisqu’on arrive en fin de cycle de production mais l’an dernier la vente a eu un franc succès » estime Michel Clisson qui a souhaité renouveler l’opération. Il en profite pour tendre une perche aux éleveurs : « pourquoi pas mettre l’agneau à l’honneur l’an prochain ?... »
Légende Photo : Claude Guionnet Vice-président de l’APOCAB, Jacques Mathé du CER France - animateur de la table ronde, Michel Clisson Président de l’APOCAB, Michel Métais secrétaire de l’APOCAB.
Laure Sibileau, pour le Petit économiste
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