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Poitou-Charentes perd 3% d’exploitations agricoles chaque année
La DRAFF Poitou-Charentes vient de publier une enquête sur la structuration des exploitations agricoles en Poitou-Charentes en 2013.
On y apprend que le territoire, qui se place à la 8e place nationale, compte 23000 exploitations agricoles, en diminution de 3% chaque année depuis 2010.
Autre critère important : 44 000 personnes travaillent de façon permanente, à temps complet ou partiel, sur les exploitations et plus d’un quart des chefs d’exploitation a dépassé les 60 ans.
Le recul du nombre d’exploitations touche surtout les petites structures, accentuant ainsi la part des moyennes et grandes. Ce recul est de même niveau en Poitou-Charentes, en Aquitaine ou en Pays de la Loire mais plus marqué qu’en Limousin.
La surface agricole utilisée moyenne des exploitations passe de 68 hectares en 2010 à 74 hectares en 2013.
Deux exploitations sur cinq sont spécialisées dans les grandes cultures avec une tendance à l’augmentation. Par contre, les élevages bovins (lait, viande), caprins et ovins sont clairement à la baisse.
Le nombre de structures de polyculture-polyélevage augmente de 5 %. La viticulture, avec le Cognac qui totalise près de 20 % de l’ensemble, reste stable depuis 2010.
Les exploitations individuelles continuent de perdre du terrain au profit des formes sociétaires. Les groupements agricoles d’exploitation en commun (GAEC) voient leur nombre diminuer de 9 % par rapport à 2010. A l’inverse, le nombre des autres sociétés augmente : 9% pour les exploitations à responsabilité limitée (EARL) et 11 % pour les sociétés civiles d’exploitation agricole (SCEA). Ces sociétés représentent 41 % des moyennes et grandes exploitations.
La population picto-charentaise des chefs d’exploitation vieillit, 26 % d’entre eux ont au moins 60 ans, soit une hausse de 3 points entre 2010 et 2013. La part des moins de 40 ans diminue de 1 % au cours de la même période. En comptabilisant seulement la catégorie des moyennes et grandes exploitations ce déséquilibre s’accentue, la proportion de la classe des 60 ans ou plus est passée de 10 % à 15 % en 3 ans.
L’intégralité de l’étude est à consulter en cliquant ici
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