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La future grande région en débat au Conseil régional d’Aquitaine cette semaine
Séance plénière dédiée à la réforme territoriale ce lundi au Conseil régional d’Aquitaine. Alain Rousset, le Président de la Région avait convié les élus, le Président du CESER : Luc Paboeuf et deux économistes : Pierre Delfaud (le local de l’étape) et Olivier Bouba-Olga (doyen de la faculté de Sciences Economiques de l’Université de Poitiers). Marylise Lebranchu, ministre de la décentralisation et de la fonction publique clôturait les débats.
De nombreuses questions encore sur cette future région à 12 départements
Pour essayer d’avancer sur ce que sera, à compter du 3 janvier 2016, cette nouvelle région, qui pourrait être baptisée entre autres "Grande Aquitaine", un état des lieux s’imposait. Réalisé par les deux économistes Pierre Delfaud et Olivier Bouba Olga, il a permis de lister les secteurs d’activités forts dans les différents territoires et les synergies possibles entre les actuelles régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes pour les développer. Fabrication de matériels de transports en Aquitaine et Poitou-Charentes. Sylviculture en Aquitaine et Limousin. Fabrication de boissons en Aquitaine et Poitou-Charentes... En raisonnant sur la base des richesses créées dans chaque région (PIB), les économistes ont souligné qu’actuellement le PIB des régions françaises (hors Ile de France) est stable, sachant que Poitou-Charentes et Limousin sont en dessous de la moyenne de ces régions et qu’Aquitaine est au-dessus.
- Alain Rousset président de la Région Aquitaine
Pour Alain Rousset, "il convient de rester prudents sur ces statistiques de l’INSEE qui n’analysent l’activité des entreprises qu’au regard de leur code NAF et non de leur activité réelle". "Complémentarité et mutualisation" sont deux mots que le Président d’Aquitaine a souhaité par ailleurs affirmer comme ligne de conduite dans le cadre de cette fusion des régions en ajoutant "nous n’y allons pas à reculons dans cette grande région car c’est une chance pour l’emploi, pour réinventer l’action publique".
Pour le président d’Aquitaine, "il est important de clarifier les compétences entre les différentes instances territoriales et surtout de ne pas augmenter les frais de fonctionnement. Il nous faudra aussi déterminer comment, dans ce cadre, donner de l’efficacité à l’action publique." Une remarque étayée par Geneviève Darrieussecq, maire de Mont de Marsan, élue régionale (Modem) et présidente de la Communauté d’agglomération du Marsan "nous ne devons pas passer d’une collectivité régionale de projets à une administration de gestion."
Restent encore de nombreuses inconnues dans cette réorganisation et même si les trois exécutifs régionaux ont commencé à travailler ensemble, les aides aux entreprises différemment abordées, le traitement des agents territoriaux qui présente des spécificités surtout en Poitou-Charentes, la mobilité, la fiscalité, notamment, restent encore à préciser. Espérons que le nivellement se fera par le haut tant pour l’action publique que sur le terrain et que les points positifs de certains territoires (Taxe régionale sur les produits pétroliers à zéro en Poitou-Charentes par exemple) ne disparaîtront pas au profit d’impératifs budgétaires.
CR
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Thomas, La Rochelle
30 janvier 2015, 10:43Bonjour, cette grande région est une honte et la fin du Poitou-Charentes.
La logique aurait été que l’on fusionne avec les Pays-de-la-Loire et la Bretagne pour faire la région Ouest, car nous ne sommes pas le sud-ouest ni l’Aquitaine.
Soit toutes les régions de France fusionnent, et dans ce cas là nous aurions dû être rattaché à Nantes, soit aucune région fusionne.
Pourquoi avoir vendu le Poitou-Charentes à l’Aquitaine ?!? C’est stupide, nous n’avons rien en commun avec l’Aquitaine.
Notre agriculture (élevage, lait, maraîchage, ...) et productions agricoles (beurre, cidre, fromages, ...) sont Ouest, c’est-à-dire les même que les Pays-de-la-Loire et la Bretagne.
Notre géographie est Ouest. Nos paysages (Bocage, Gâtine, marais, et plaines) sont les paysages de l’Ouest de la France.
Notre histoire est Ouest, la Vendée, c’est le Bas-Poitou, et Alienor était comtesse de Poitou (dans son ensemble) avant d’être duchesse d’Aquitaine. Alienor n’aurait jamais toléré que nous soyons séparé de la Vendée (Bas-Poitou) qui était un de ses fiefs préférés. De plus, il n’y a jamais eu fusion ni confusion entre le Poitou et l’Aquitaine, c’était (et cela a toujours été) deux entités bien différentes et distinctes.
Nos traditions sont Ouest. Notre parler est oïl, nos coutumes écrites et orales ne sont pas celles de l’Aquitaine, mais sont les mêmes que la Vendée et de tout le sud Loire.
Pire, il y a moins de différence entre un Breton et un Poitevin, qu’entre un Basque ou Gascon et un Poitevin.
Notre économie est tournée vers Nantes (le nord des Deux-Sèvres bénéficie de la dynamique économique l’axe Nantes-Cholet ; La Rochelle et Rochefort partage l’histoire des ports de Vendée, de Nantes et du sud Bretagne ; La Rochelle et Rochefort partagent les activités économiques de ces mêmes ports... mais rien avec ceux de l’Aquitaine), notre industrie partage les mêmes domaines d’activités qu’avec les Pays-de-la-Loire et la la Bretagne, nos savoirs-faire sont issus du même héritage que ces régions.
Nos départements regardent naturellement vers le Nord : La Rochelle est frontalière à la Vendée, les Deux-Sèvres, à la Vendée, Loire-Atlantique et Maine-et-Loire, la Vienne au Maine-et-Loire et à l’Indre-et-Loire.
Seule la pointe de la Charente-Maritime est frontalière avec l’Aquitaine. AUCUN point, AUCUN endroit, AUCUNE industrie en Poitou-Charentes ne bénéficie d’une quelconque dynamique bordelaise.
La jonction avec l’Aquitaine est un entonnoir, un goulet d’étranglement qui ne laisse rien passer en matière d’échange. Une seule route l’A10...
Nos infrastructures et nos besoins sont vers le nord. Vers l’Aquitaine un seul passage déjà saturé.
Cette fusion aucun bon-sens,ne peut évidemment que émaner d’une cerveau d’homme politique et n’est portée que par des hommes politiques d’appareil avec leurs services de communication pour nous faire avaler la pilule. Cela illustre bien la façon dont nous sommes gouvernés.
Cette annexion honteuse du Poitou-Charentes, qui de Bordeaux n’est espérée que pour capter nos impôts pour financer les coûteuses infrastructures bordelaises, n’aura aucun bénéfice pour le Poitou-Charentes, nous perdons tout, notre économie (qui était déjà structurée vers les Pays-de-la-Loire), nos services publiques (nos impôts financeront les lycées bordelais et fermeront nos lycées chez nous -normal, au proratat, il y a plus de monde dans les banlieues bordelaises, qu’à Montmorillon, Ruffec, Barbezieux, Parthenay, Bressuire ou Loudun-), et pire de tout nous perdons notre identité picto-charentaise.
Ce grand amalgame nous fait perdre notre âme.
Pire encore, l’orgueil de M Rousset, président du CR Aquitaine, souhaite que cette région s’appelle "Aquitaine" ou "Grande Aquitaine"...
mais quelle honte, même notre nom (Poitou-Charentes), ils veulent l’effacer.
C’est lamentable, c’est vraiment honteux.
Honte à nos hommes politiques qui détruisent.
Honte à nos représentants politiques, qui souhaitent sois-disant faire des économies de fonctionnaires, mais qui restent TOUS en place et aussi nombreux pour la future assemblée de cette région immonde.
Dessaoulé de l’épouvantail-fusion avec la région Centre, allons nous remettre de notre "gueule de bois" et nous réveiller pour lutter contre cette fusion avec l’Aquitaine. Il faut se mobiliser tout le monde est contre cette fusion aquitanique, mais personne ne dit rien. Levons-nous rien n’est fait.
Il faut se mobiliser et résister contre cette grande Aquitaine, à la propagande des appareils qui nous montre en permanence que nous ne pouvons pas lutter ou que c’est trop tard.