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Culture & loisirs 17 avril 2023

Michel Verjux au Centre d’art Chasse-Spleen

Le vignoble de Chasse-Spleen jouit d’une renommée internationale tant par son nom évocateur - qui a contribué à son succès mondial - que par la qualité de ses vins issus du terroir de graves garonnaises et dominés par le cabernet-sauvignon.
Propriété de la famille Merlaut depuis 1976, Céline Villars-Foubet en a repris les rênes en 2000, avec son époux Jean-Pierre Foubet.
Collectionneurs depuis de nombreuses années, Céline et Jean-Pierre Foubet ont décidé en 2017 d’ouvrir un centre d’art contemporain sur leur domaine à Moulis-en-Médoc. Une initiative audacieuse qui s’inscrit dans la logique de leur démarche, hédoniste et généreuse : partager l’émotion, le plaisir que leur procurent les œuvres d’art, comme on partage un bon vin.

Le professeur Denis Dubourdieu disait que « Le vin est un projet esthétique et gourmand », j’aime ajouter que « l’art est un projet esthétique et intellectuel », rappelle Jean-Pierre Foubet.
Aujourd’hui, un espace à part entière est ouvert à l’art contemporain pour des expositions temporaires sur plus de 300 m2 de plain-pied dans la chartreuse du XVIIIe siècle attenante au château, totalement rénovée par deux architectes bordelaises, Céline Petreau et Oriane Deville.

À raison d’une exposition par an, de mai à septembre, Céline et Jean-Pierre Foubet invitent les artistes qu’ils aiment, sollicitent des commissaires extérieurs.
Entre deux projets, la chartreuse présente un accrochage des œuvres de leur propre collection.

Michel Verjux est né en 1956 à Chalon-sur-Saône, en Bourgogne. Dans les années 70, il pratique le dessin, la poésie et le théâtre.
Après des études à l’Université, puis à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Dijon (1977-1982) et une pratique de l’action et de la performance (1979-1983), il privilégie l’éclairage comme outil physique et convoque un langage visuel élémentaire, constitué de lumière projetée, dirigée, ajustée et focalisée.
Ce choix de l’éclairage ne l’empêche pas de développer aussi différentes productions annexes et connexes (dessins, sculptures, textes).

Ainsi, ses œuvres propagent et ordonnent de la lumière dans un espace à investir et à décrire, dans un temps donné et permettent de voir un certain nombre d’éléments qui composent l’environnement.
Elles apparaissent d’abord comme des images ou formes géométriques inscrites dans les endroits investis mais s’imposent aussi comme les indices de l’idée, du lieu, du parcours, du langage et de la respiration de l’exposition.
Pour Michel Verjux, éclairer c’est faire apparaître, passer de l’invisibilité à la visibilité, de l’anonymat à la particularité.
C’est aussi amener le visiteur à jouer au jeu qu’il lui propose, voire à le solliciter sur le fait de savoir jusqu’où il peut ou veut jouer à ce jeu.

Plus : http://art.chasse-spleen.com



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