POHLM, entreprise du jeu vidéo, s’installe à Angoulême

POHLM (SAS) est l’acronyme de deux jeux vidéo Pink Octopus et Hasta La Muerte qui ont réuni cinq jeunes anciens diplômés de l’école du jeu angoumoisine, Enjnim. Ils viennent de créer leur société après avoir fait leurs armes dans différentes grosses productions d’Ubisoft comme Avatar, Assasins Creed Series, Rayman contre les lapins crétins...

POHLM studio est spécialisée dans la conception et le développement de jeux vidéo sur des magasins en ligne (type AppStore de l’Iphone), notamment ceux mis en place par Microsoft. Après avoir hésité entre Bordeaux et Lille, le choix de s’installer à Angoulême a été dicté par le soutien et l’accompagnement de Charente développement et de Magelis. Frédéric Pedro, président et producteur s’en réjouit : « Ici, il y a un bassin créatif important et on a cru rapidement à notre projet ».

Jeanne Filloux présidente de Charente développement voit là un juste retour aux sources : « Nous leur avons proposé une palette de services. Cela illustre la volonté de la collectivité d’installer chez nous les élèves brillants de nos écoles reconnues dans le monde entier. Ce qui nous a séduit dans ce dossier, c’est leur approche de la propriété intellectuelle. » En effet, le monde du jeu vidéo est phagocyté par les éditeurs qui imposent des conditions draconiennes aux développeurs. En travaillant directement avec les constructeurs, les jeunes entrepreneurs vont pouvoir garder la propriété intellectuelle de leurs réalisations.

Innovation technologique et création artistique au programme

POHLM studio s’appuie sur une ligne éditoriale originale, ses jeux sont reconnaissables et sortent du lot tout en étant basés sur des mécaniques bien huilées et connues du grand public.

La technologie employée est innovante : cross-platform et interplatform Xbox360, PC, Windows phone 7 (WP7) en une seule compilation ouvrant la voie à des millions d’utilisateurs connectés.

Deux jeux on été créés : Hasta la Muerte primé à plusieurs reprises en Europe, Asie, USA et Viking sport qui leur a permis d’obtenir une subvention de 160 000 euros du CNC ministère de la culture. Grâce à Magelis, ils s’envolent pour San Francisco fin février pour participer à un salon d’où ils espèrent revenir avec de nouveaux marchés. Le SMPI Magelis a financé les 24500 euros nécessaires à cet évènement.

Frédéric Cros directeur du Pôle images confirme sa ligne directrice : « Notre objectif est de réunir une multitude d’entreprises de ce type autour de nos écoles. Nous voulons également créer un évènementiel des professionnels du jeu vidéo ».

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