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Le Département des Landes confirme son engagement en faveur du GPSO
À l’occasion de la session extraordinaire du 10 décembre 2021, le Département des Landes a confirmé son engagement en faveur du Grand Projet du Sud-Ouest de Ligne à Grande Vitesse. La participation des Landes à cette infrastructure est chiffrée à 140,9 millions d’euros.
Suite au débat mené en Assemblée fin octobre, le Conseil départemental des Landes a confirmé le 2 novembre 2021 son accord de principe pour la création d’un Établissement Public Local (EPL) dédié au financement du projet par les collectivités locales. L’État s’est pour sa part engagé à honorer la condition posée par le Département que les deux branches Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax soient réalisées en continu et sans interruption dans l’objectif de réduire au maximum le calendrier de réalisation.
La contribution économique, dégagée par la ligne nouvelle à travers les péages, consacrée en priorité au financement de GPSO, sera prise en compte dans le plan de financement qui prévoit une participation de 40 % pour l’État, à parité avec les collectivités, soit pour le Département des Landes, 140,9 M€. En prenant en compte les autres ressources (fiscalité affectée), la participation prévisionnelle du Département des Landes serait de 98,6 M€ sur 40 ans, soit un budget annuel de 2,47 M€.
Le projet GPSO, c’est :
=> 78 km de lignes nouvelles,
=> Création d’une gare au nord de Mont-de-Marsan,
=> 20 minutes de moins pour rejoindre Bordeaux
=> 10000 camions de moins sur les routes
Concernant à la fois le transport des voyageurs et le transport des marchandises, le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest concerne les axes Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne (déclarations d’utilité publique par arrêtés préfectoraux du 25 novembre 2015 et du 4 janvier 2016 ainsi que par décret en Conseil d’Etat du 2 juin 2016).
Le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest comporte deux phases : une première pour les lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax et une seconde correspondant à la section Dax-Espagne, qui fera l’objet d’une enquête publique ultérieure.
Les lignes à grande vitesse revêtent un enjeu stratégique au niveau européen, national et pour tous les territoires néo-aquitains. Depuis la mise en service en 2017 de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux, la fréquentation du TGV, des TER et des trains Intercités sur le corridor atlantique a dépassé les estimations envisagées avec 3,8 millions de voyageurs TGV par an contre 2,6 à 3,5 prévus.
La LGV devient le mode de déplacement collectif préférentiel pour les longues distances avec 81 % des trajets contre 17 % pour l’avion et 2 % pour le car. La desserte TER a été également améliorée de manière à répondre aux besoins de correspondance de ces nouveaux voyageurs avec une augmentation de 12 % des TER en Nouvelle-Aquitaine.
Au niveau régional, la création des LGV du Sud-Ouest libérera de nouvelles capacités sur la voie ferroviaire existante, d’ores et déjà saturée. Cela permettra de développer le transport de fret avec un service d’autoroute ferroviaire sur l’axe atlantique.
Le montant total du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (études, travaux et acquisitions foncières) est estimé à 14,3 milliards d’euros (dont 4 milliards d’euros pour la branche vers Dax) financés par l’État, les collectivités territoriales (Bordeaux Métropole, les Départements de la Gironde, du Lot-et-Garonne, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, et les Communautés d’agglomérations d’Agen, de Mont-de-Marsan, du Grand Dax, de Pau, et du Pays Basque) et l’Union européenne.
En savoir + : gpso.fr
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