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Clubs et réseaux 6 mars 2015

François Asselin à l’assemblée de la CGPME des Deux-Sèvres, un message positif

Chaque année avant fin mars, les CGPME territoriales doivent tenir leur assemblée. C’était le cas hier soir aux Ruralies pour le syndicat interprofessionnel des Deux-Sèvres. Quelque peu privilégiés, les chefs d’entreprises adhérents ont eu pu échanger avec François Asselin, aujourd’hui président national de la CGPME. Celui-ci leur a livré quelques anecdotes sur ses premières semaines de mandat national : ses échanges avec les médias, avec les grands personnages de l’Etat, mais aussi le changement de rythme professionnel auquel il a du s’astreindre pour faire face à ses nouvelles obligations. "Heureusement, dans mon entreprise, j’avais mis en place, au fil des 15 dernières années des formations, une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), des délégations..." A Thouars, où se trouve le siège de l’entreprise de charpente bois, menuiserie, ébénisterie qui emploie une centaine de personnes, pas de grands bouleversements. "Beaucoup de nos marchés de rénovation pour les monuments historiques se traitent à Paris, où je suis 4 jours par semaine. Je travaille pour l’entreprise très tôt le matin, jusqu’à 8-9h puis je me consacre à mon mandat."

"Il manque peu de choses pour que la croissance reparte"

C’est un constat très pragmatique, basé sur son expérience d’entrepreneur en France et à l’étranger qu’a livré François Asselin "Il manque peu de choses pour que l’activité redémarre en France. Le contexte global n’a jamais été aussi favorable : des taux historiquement bas, un baril de pétrole également bas, une parité euro/dollar très favorable aux échanges internationaux... les signaux macro-économiques sont là mais notre pays reste figé.

François Asselin est le président national de la CGPME depuis janvier 2015

Je pense que le pacte de responsabilité était nécessaire pour regagner de la marge dans nos entreprises mais il faut maintenant se concentrer sur les obligations administratives qui freinent les embauches dans les PME-TPE qui représentent 97% des entreprises en France. Les lois et normes sont conçues pour des grandes entreprises, par des élus et conseillers qui ne connaissent rien au quotidien des entreprises à taille humaine !
En Allemagne, il existe une école du risque : par branche professionnelle, les salariés sont formés pendant 15 jours à tous les risques inhérents à leur métier. A l’issue de cette formation, ils obtiennent un certificat de qualification professionnelle qui leur permet d’être directement aptes à intégrer un emploi. En France, c’est à l’employeur de prendre en charge ces formations avant de mettre un salarié sur son nouveau poste de travail. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres ! Chaque année apporte son lot de nouvelles contraintes. Le dialogue social que l’on veut encadrer dans les entreprises de moins de 10 personnes est une hérésie : dans ces entreprises, il est naturel. Si il devient règlementé, il sera stérile. Il faut garder du bon sens.
"
Et François Asselin de conclure : "Il y a 3 axes importants sur lesquels il faudrait mettre l’accent car ils représentent exactement tout ce qui motive les jeunes et les entrepreneurs qui partent s’installer à l’étranger :
- Réhabiliter la valeur travail : il n’y a rien de mieux pour remettre un homme debout que de le remettre au travail. Or, depuis deux ans, on martèle que le travail est pénible...
- Accepter un peu moins de sécurité pour retrouver un peu de liberté dans le travail et l’entrepreneuriat
- Encourager la prise de risques plutôt que la sanctionner
"

Roland Martinez est le nouveau président de la CGPME des Deux-Sèvres

Quelques échanges ont eu lieu avec les chefs d’entreprise, aussi avec Pascale Marteau, Présidente de la CAPEB des Deux-Sèvres qui assistait à cette soirée, ainsi que le président de la CCI Deux-Sèvres, Philippe Dutruc.

Cette assemblée a également été l’occasion pour l’exécutif de la CGPME d’élire un nouveau président départemental : Roland Martinez, patron de l’entreprise Cooweb (enseigne Internetdynamique) qui prend ainsi la succession de Michel Mignard.

CR.



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