Accueil > Entreprises > Clubs et réseaux > Jean-François Roubaud à l’assemblée générale de la CGPME de Charente-Maritime : " (...)

Clubs et réseaux 24 avril 2010

Jean-François Roubaud à l’assemblée générale de la CGPME de Charente-Maritime : " le problème n°1 des entreprises ce n’est plus les banques, c’est le carnet de commandes"

William Trouvé, en discussion avec Jean François Roubaud

Jean-François Roubaud, Président national de la CGPME, était à l’assemblée du syndicat de Charente-Maritime le 15 avril dernier. Une centaine de chefs d’entreprise étaient présents à La Rochelle et ils ont eu l’occasion de faire part de leurs préoccupations au Président national.

Cette manifestation a également été l’occasion pour William Trouvé, le Président départemental, de présenter les comptes et la situation du syndicat. Il a également présenté officiellement aux adhérents la nouvelle secrétaire générale du syndicat : Tania Coffournic.

Tania Coffournic, secrétaire générale de la CGPME 17

Jean-François Roubaud a pu faire part aux chefs d’entreprise, tout au long de la soirée, son analyse de la situation actuelle en France et des grands dossiers d’actualité :

"Nous sommes aujourd’hui encore en pleine période de crise pour les PME. D’ailleurs, la dernière enquête KPMG révèle que le problème actuel des entreprises n’est pas l’accès au crédit, mais leur carnet de commandes. Nous avons donc un problème de jonction entre les mesures prises et la relance de la dynamique économique. D’ailleurs, l’enquête révèle aussi que 44% des chefs d’entreprise n’osent pas demander de financement à leur banque, de peur d’un refus.

"Nous sommes actuellement dans une période d’arrêté des bilans et les résultats des entreprises pour 2009 devraient être moins bons qu’en 2008. Comment vont réagir les banques face à ces mauvaises cotations ? Nous ne le savons pas encore, mais restons mobilisés. D’où notre volonté de maintenir le médiateur du crédit, et même d’étendre le concept à un médiateur de la sous-traitance face aux difficultés rencontrées par les entreprises sous-traitantes notamment dans le secteur industriel."

Jean François Roubaud, Président de la CGPME.

" Le dialogue social dans les TPE : "une absurdité ; s’il y a un endroit où les salariés voient leur patron tous les jours et ont l’occasion de discuter avec lui, c’est bien dans les TPE ; alors, pas besoin de créer une loi de plus !"

Le débat sur les retraites : "Il faut calmer le jeu. Les leviers manquent pour mettre en place une solution douce. Nous allons vers un alignement public/privé ça c’est quasiment incontournable. La retraite par capitalisation devrait également se développer."

Le Président de la CGPME des Deux-Sèvres, Jean Marie Vézinat, et à sa gauche la secrétaire générale de la CGPME de la Vienne, Patricia Dutertre.

Le Président Roubaud a également demandé à ce que les dispositions légales soient constantes ; faisant référence au bouclier fiscal, tant décrié : "la mesure n’a même pas deux ans, si on revient sans arrêt en arrière, ce n’est pas tenable !. "

Parmi les chefs d’entreprise qui ont interpellé le Président national, Patrick Thiebaud, Secrétaire général du CPIH (Confédération des professionnels indépendants de l’hôtellerie), lui-même restaurateur à La Rochelle et sinistré de la tempête Xynthia : "Suite à la tempête, j’ai eu pour plus de 520 000 euros de travaux et de pertes d’exploitation. Or, sur ces montants, une franchise spéciale de 10% pour les catastrophes naturelles s’applique. J’ai donc 52000 euros à débourser. Aucun dispositif ne peut dans ce cas nous venir en aide, le FISAC étant seulement accessible pour les entreprises de moins de 1 million de Chiffre d’affaires.

Patrick Thiebaud, Président du CPIH 17

Le Conseil général a annoncé un dispositif exceptionnel d’aides, avec un dossier à compléter, mais il est difficile de fournir tous les chiffres, et il y a urgence, de nombreux établissements ont rouvert sans faire les travaux nécessaires, mais l’eau salée a fait des dégâts qu’il faut réparer immédiatement. Or, ce sont souvent des établissements qui n’ont pas la trésorerie nécessaire pour avancer le prix des travaux. Nous avons alerté le gouvernement sur cette situation difficile, en espérant qu’elle soit prise en compte !"

Une assemblée qui s’est achevée sur une note légère : un spectacle de Jean Marc Bonnet intitulé "le Manager de l’année". Un théâtre d’entreprise, qui caricature - à peine - certains aspects de la vie d’une entreprise. D’ailleurs, Jean Marc Bonnet est bien placé pour trouver l’inspiration... il est responsable de l’antenne de Saintes de la CCI de Rochefort-Saintonge !



Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.