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Lancement de la marque Tomates d’Aquitaine
Depuis sa création en 1992, le groupe coopératif Terres du Sud accompagne les agriculteurs de son territoire dans la culture très spécifique de la tomate de plein champ destinée à la transformation. Avec une production de plus de 30.000 tonnes par an, le Sud-Ouest est le second bassin de production de la tomate de plein champ aux côtés de la région PACA.
Si le groupe coopératif maîtrise la production en amont, il veut aussi pouvoir répondre à la demande en constante augmentation des consommateurs français en produits transformés issus de la tomate.
Entreprise agroalimentaire de première et désormais de seconde transformation, filiale à 100% du groupe coopératif Terres du Sud depuis juin 2019, Tomates d’Aquitaine fournit de longue date pulpe, purée, concentré et désormais sauce tomate 100% Sud-Ouest aux professionnels de l’agroalimentaire.
Ainsi, Tomates d’Aquitaine diversifie aujourd’hui ses débouchés et présente une nouvelle gamme de produits transformés à destination des grossistes et restaurateurs. Les produits mettent en valeur les qualités gustatives et la sucrosité naturelle de “Tomate de Marmande”, issue du savoir-faire des agriculteurs coopérateurs du groupe. Ils sont conditionnés dans des contenants innovants, faciles à manipuler et refermables.
À travers cette nouvelle gamme commercialisée sous le nom de sa filiale Tomates d’Aquitaine, Terres du Sud valorise sa filière tomate de plein champ et le travail des agriculteurs du Sud-Ouest, tout en défendant la souveraineté alimentaire française.
Une production française de tomates qui ne suit pas l’augmentation de la demande
La tomate est le légume le plus consommé en France avec une consommation moyenne annuelle par habitant de 10,2kg en frais et de 16,74kg sous forme transformée. (Sources : SSP du MASAF et bilans Agreste).
Chaque année, les français consomment plus d’un million de tonnes de tomates destinées aux produits tomatés (sauce, concentré, ketchup..). Un chiffre en augmentation constante depuis les années 1980.
Paradoxalement, et malgré un enjeu fort de souveraineté alimentaire, on peut observer que la production nationale de tomates n’a pratiquement pas augmenté depuis 60 ans, alors qu’elle a presque triplé en Italie et en Espagne. L’Italie produit actuellement 8 fois plus de tomates que la France, et l’Espagne 5 fois. (Sources chiffrées : FAOStat).
Ainsi le taux de dépendance de la France pour la tomate transformée est aux alentours de 90 %, alors qu’il était de 60 % à la fin des années 1990.
Les sauces tomates consommées par les Français proviennent majoritairement d’Espagne (45 %), d’Italie (35 %) et d’Europe du Nord (20 %), tandis que les tomates en conserves et en concentrés sont originaires d’Italie (à plus de 60 %) et d’Espagne (à plus de 25 %). Aujourd’hui, seuls 10 % sont produits en France.
Tout le reste est importé, faisant de la France le troisième acheteur mondial. Si la concurrence est rude, la tomate transformée offre aussi de belles perspectives de développement, dont le groupe Terres du Sud entend se saisir.
La pérennité de cette filière, traditionnelle, locale de plein champ est au cœur de la stratégie du groupe. L’objectif est triple :
– permettre une juste rémunération des producteurs,
– offrir des produits issus du sud-ouest, sains, tracés et de qualité supérieure aux consommateurs
– et, bien entendu, contribuer à la souveraineté alimentaire nationale.
Sur le chemin de l’IGP
En 2020, les producteurs de la région de Marmande ont décidé de s’unir pour faire reconnaître leur savoir-faire historique et le mode de production traditionnel en pleine terre de la « Tomate de Marmande ». Cette démarche collective vise à développer la notoriété de ce produit historique du Marmandais et à fédérer la filière autour d’une identité visuelle commune qui atteste du respect d’un cahier des charges précis.
Seules les communes situées dans la zone délimitée sont autorisées à la produire, que ce soit pour le marché du frais ou du transformé.
L’identité « Tomate de Marmande » constitue une première étape essentielle avant l’obtention du label IGP (Indication Géographique Protégée). Ce label est un gage de qualité, de savoir-faire et de traçabilité pour les consommateurs.
Dès 2022, la filière s’est mobilisée pour rédiger le cahier des charges de l’IGP afin de lancer la procédure auprès de l’INAO (Institut NAtional de l’Origine et de la qualité).
L’obtention d’une IGP est un processus au long cours, mais cette labellisation vise un triple objectif : contribuer à valoriser l’identité Sud-Ouest et son savoir-faire historique, répondre à l’impératif de souveraineté alimentaire et sécuriser le marché.
Le projet est piloté par l’Association des Fruits et Légumes du Lot-et-Garonne (AIFLG).
Forte de son expérience acquise sur la filière fraise depuis 1998, l’AIFLG a décliné ses actions pour la Tomate de Marmande, en frais et transformé, autour d’une politique de développement de la qualité : politique variétale, respect d’un cahier des charges strict et animation autour de la qualité.
À propos du groupe TERRES DU SUD : Le groupe coopératif Terres du Sud rayonne principalement en Lot-et-Garonne et Dordogne ainsi que ses départements limitrophes. Il réunit 6000 agriculteurs adhérents, est structuré autour de 5 branches d’activités (Végétale, Fruits et légumes, Palmipèdes, Volailles et Distribution), emploie 1483 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 650 millions d’euros (au 30/06/2024).
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