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Actualités 9 février 2025

Lutte contre le cancer, la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique aux côtés de la Fondation Bergonié

Depuis 2014, la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique (BPACA) est engagée aux côtés de la Fondation d’Entreprises Bergonié, créée en 2011 à Bordeaux pour soutenir l’institut du même nom, pôle de référence mondial de lutte contre le cancer.

La BPACA accompagne depuis son origine un programme ambitieux, « Cancer Innovation Aquitaine – CIA », porté par le professeur Antoine Italiano, dont l’objectif est de développer de nouveaux médicaments à thérapie ciblée : une véritable source d’espoirs pour les patients en échec thérapeutique.

Près d’1 million d’€ versé en 10 ans pour contribuer aux avancées du programme CIA et prendre ainsi en charge près de 25.000 patients pour des essais cliniques !

A l’occasion de la Journée Mondiale de lutte contre le Cancer du 4 février, la banque coopérative a renouvelé son engagement pour 3 nouvelles années auprès de la Fondation à hauteur de 100.000€ par an. Cette action de mécénat s’inscrit dans une démarche plus globale avec le lancement en 2023 par la Banque Populaire d’un plan de prévention cancer et maladies pour les collaborateurs. Parmi les dispositifs concrets, la signature de la charte Cancer@work, l’octroi d’heures de dépistage et la mise en place de programmes de soutien pour les aidants.

« Le cancer tue chaque année plus d’1,5 million de personnes en Europe. L’émergence de technologies en biologie moléculaire permet de mieux comprendre les cancers et d’identifier des anomalies moléculaires propres à chaque individu. De nouvelles thérapies « ciblées » peuvent s’attaquer directement à la cellule concernée en limitant les effets indésirables de la chimiothérapie classique. Mais la plupart de ces nouveaux traitements sont en cours de développement et ne seront pas disponibles sur le marché avant 10 à 15 ans » souligne le Professeur Antoine Italiano de l’Institut Bergonié à Bordeaux.

La genèse du projet CIA

Des essais cliniques permettent d’accéder dès maintenant à ces thérapeutiques innovantes, en s’adaptant au profil génétique de la tumeur d’un patient en situation d’échec.
« L’ADN tumoral circulant » (cellules cancéreuses présentes dans le sang), détecté par une simple prise de sang, ouvre de nouvelles perspectives pour un suivi personnalisé des patients, sans recourir à une biopsie de la tumeur. Cela permet aussi de savoir, post chirurgie, si toutes les cellules tumorales ont bien été retirées, ou d’évaluer l’efficacité d’une chimiothérapie.
Mené par le Professeur Antoine Italiano au sein de l’Institut Bergonié, le programme CIA repose sur ce « séquençage de l’ADN tumoral circulant » pour un meilleur ciblage du traitement chez les patients atteints d’un cancer pris en charge à l’Institut Bergonié. Ces derniers, quand cela est possible, intègrent un essai thérapeutique de phase précoce, facilitant le suivi de l’apparition de mutations pour certains cancers du sein, de l’ovaire, digestifs, thoraciques et de sarcome.

« Avec CIA, soutenu depuis son lancement en 2014 par la Fondation d’entreprises Bergonié, l’Institut Bergonié conforte ainsi sa position de pionnier et acteur majeur dans la recherche au niveau Européen » témoigne Marina Mas, Directrice de la Fondation Bergonié.

En 10 ans, grâce au soutien de la BPACA, 24.670 patients atteints de cancer en situation d’échec des traitements classiques ont pu intégrer le programme CIA et bénéficier d’une biopsie liquide, permettant la réalisation d’une cartographie moléculaire. Ce séquençage n’est pas pris en charge à ce jour par la Sécurité Sociale et représente un coût de 1.200 € par patient.
8978 patients (30 %) ont pu bénéficier d’un nouveau traitement innovant dans le cadre d’un essai thérapeutique de phase 1.
Le projet CIA se compose de 4 phases d’essais cliniques. Les phases I et II permettent d’abord d’évaluer puis de confirmer la tolérance et l’efficacité d’un nouveau traitement, et de déterminer les modalités d’administration, soit 8 à 10 ans avant qu’il ne soit disponible sur le marché.
Les phases III et IV permettront d’estimer le rapport bénéfice/risque et de se situer par rapport à d’autres traitements, puis de préciser les conditions réelles de prescription et de contenir les risques.

En Nouvelle-Aquitaine, 37.000 nouveaux cas de cancer sont estimés par an dont 56 % chez l’homme.
16.200 décès par cancer estimés par an dont 59 % chez l’homme. (Sources : Onco Nouvelle-Aquitaine – Mars 2022)

Plus : www.fondationbergonie.fr



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